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Une publicité Renault Mégane a su répondre avec humour à la stratégie de communication mise en place par la marque Opel. L’Allemagne vue à travers le prisme idéalisé de son peuple produisant mieux que nous, français. Nous frisons l’extase. Quoi de mieux que la qualité allemande ?
Peu importe l’origine pourvu qu’elle ne soit surtout pas française. Nous savons tous depuis longtemps que les français sont d’horribles gougnafiers uniquement capables de concevoir des produits médiocres, et finalement bien adaptés à un peuple médiocre. Je suis affligé à chaque fois qu’une pub Opel passe à la télé. Comment se fait-il que nous ayons si peu d’estime de nous ? Comment acceptons-nous qu’une publicité nous ridiculise de la sorte ? Je n’ai pas connaissance d’un autre peuple ayant une image aussi mauvaise de lui-même. Pourquoi ? L’agence de communication d’Opel ne s’est pas trompée. Elle fait mouche et cela me rend furieux. Cela m’amène à élargir ma réflexion. Paris n’est plus le phare du monde depuis bien longtemps. Mais est-elle obligée de regarder les autres capitales avec cette envie que tous les médias nous décrivent, en rêvant à un passé oublié des jeunes générations ? La création, les idées nouvelles ne viennent-elle que d’Asie ou de la Silicon Valley, à défaut de l’Allemagne ? Certes en Chine la création artistique est débridée (sans mauvais jeu de mots), mais la France bouillonne d’idées et de créatifs fabuleux qui ne demandent qu’à avoir les moyens de s’exprimer. Par quelle dérive arrivons-nous à attribuer une valeur marchande démesurée à un Jeff Koons ou un Damien Hirst et une autre beaucoup plus relative à un génial Claude Lévêque ? J’en arrive à la communication. Dans notre domaine qu’est la communication, les regards se portent tous vers Paris, bien sûr. Les belles entreprises ou organisations nantaises ou angevines n’imaginent pas que des agences de qualité exercent à leurs portes et pourraient leur offrir sur un plateau une prestation remarquable. Toujours ce sentiment d’infériorité.

Très bon article, applicable dans bien des villes de province. Peut-être eut-il fallu évoquer la question du cout (proximité oblige certes mais pas seulement), qui « sauve » certains dossiers de l’exil